Les Huiles de fleurs solarisées
En Égypte ancienne, durant des millénaires, le soleil, élevé au rang divin, a profondément influencé l’histoire.
Il apparait que, jusqu’au début de notre ère, la tradition de l’Égypte ancienne à entretenu dans la société des pratiques d’usage des effets physiques et spirituels du soleil.
Le recours au rite de la procession de la statue du saint local censé protéger la communauté du pays et, plus encore la procession de la Vierge noire sortie de sa crypte pour chaque année amenée au jour se rapproche des pratiques égyptiennes.
La solarisation du médicament-plate est elle un héritage égyptien … nul ne peut l’affirmer.
Qu’apporte l’exposition au soleil ?
Si l’on se place du côté de la tradition on constate que le soleil a toujours été considéré comme source de vie.
Si l’on se place du côté scientifique, on sait que c’est grâce aux rayons solaires et à l’énergie lumineuse du soleil qu’a lieu la photosynthèse. Grâce à la chlorophylle et sous l’action de l’énergie lumineuse, le végétal est capable, par une série de réactions naturelles, de capter l’eau de l’atmosphère ainsi que le gaz carbonique pour libérer de l’oxygène.
Sans végétaux ni énergie lumineuse, pas de vie humaine.
L’huile du bocal où a lieu la macération va recevoir toute une gamme de photons dont les fréquences varient de l’infrarouge jusqu’au-delà de l’ultraviolet, et chaque fréquence est caractérisée par sa puissance énergétique.
Bien qu’il ne soit pas facile d’expliquer exactement les bienfaits de la solarisation, l’expérience montre qu’une huile solarisée est beaucoup plus active, dans son intensité et dans sa durée d’action que la même mise à macérer dans l’obscurité.
Préparer une macération :
Les fleurs sont des éléments de choix pour les préparations à solariser, mais on peut aussi utiliser feuilles, rhizomes et semences. Les propriétés des plantes associées à celles des huiles végétales donnent des produits efficaces, bien tolérés et surtout sans effets secondaires.
La mise en macération :
La plante est mise dans un bocal en verre blanc (transparent), bien limpide. On ne coupe pas les plantes, surtout les fleurs, on les laissent entières pour qu’elles gardent toute leur énergie.
On ne tasse pas pour que toute la végétation soit bien exposée et reçoive les rayons solaires, et on remplit le bocal en recouvrant largement avec de l’huile végétale choisie en fonction de la plante.
Le bocal est alors exposé en plein soleil afin d’être éclairé sur toutes les faces au cours de la journée.
Tourner chaque matin le bocal de 180° afin que l’ensoleillement soit uniforme.
Cette exposition doit durer en principe 3 semaines.
Si pendant l’opération, il y a une pleine lune, on couvrira le bocal avec un tissu foncé, noir de préférence pour ne pas enlever une partie des bénéfices de la solarisation.
A la fin de l’exposition, on peut soit séparer la plante de l’huile en la pressant fortement pour extraire les principes actifs, soit la la laisser en place.
Conclusion :
L’huile sera conservée dans un flacon en verre fumé de préférence, stockée à l’abri de la lumière et à température moyenne 16 à 20°C. Pas au réfrigérateur. Dans ces conditions vous les garderaient jusqu’à 2 ans sans problème.
Préparez les macérations, aller à la récolte des plantes à l’observation des belles couleurs des huiles obtenues et ensuite surtout les utiliser à bon escient est un Bonheur.
C’est retrouver les gestes des sorcières ces femmes guérisseuses qui préparaient des potions magiques, avec des moyens simples : tisanes, macérations et associations de plantes.